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Le télétravail est un élément important de motivation pour le travailleur.

Le recours au télétravail a explosé lors de la crise sanitaire de 2019-2021 et de timide qu’il était dans la plupart des entreprises, il s’est alors quasiment « institutionnalisé » pour leur permettre de garantir la continuité des activités économiques. 

Aujourd’hui, il est totalement entré dans les habitudes et est devenu la norme dans quasiment tous les secteurs. Employeurs et travailleurs y trouvent leur compte, chacun pour des motifs divers et variés. Le télétravail est un véritable élément de motivation pour le travailleur. Il lui apporte une autonomie nouvelle et un équilibre certain entre vie privée et vie professionnelle. Pour les employeurs, il permet de réduire considérablement l’absentéisme au travail et d’assurer un certain bien-être aux collaborateurs.

Le télétravail est un nouveau mode d’organisation du travail (NWOW (New Way Of Work)) accessible dans de nombreuses entreprises. Devenu un véritable argument d’embauche et un avantage concurrentiel indéniable, il permet aussi d’optimiser certains coûts. Certes, certaines activités ne permettent pas la pratique du télétravail et certains employeurs restent encore sceptiques envers un environnement de travail éloigné de l’entreprise. Pourtant, le télétravail en a convaincu plus d’un et son efficacité laisse aujourd’hui peu de doute. Alors quels sont les avantages et les inconvénients du télétravail ?

TélétravailRegarder son entreprise d’un œil nouveau

Le télétravail est aujourd’hui reconnu comme une incontournable modernité. Il allie sens pratique et écologie. Il permet ainsi à l’entreprise de se renouveler en participant à la diminution (ou stabilité) de la pollution, et à la protection de la planète par la réduction du nombre de véhicules en circulation lors des journées de travail à domicile.

Des bénéfices pour le travailleur…

Avec le télétravail, réel élément de motivation pour le travailleur, les bénéfices retirés sont nombreux. On peut noter par exemple :

  • moins de perte de temps en déplacements ;
  • moins de stress dû aux embouteillages ou aux transports en commun régulièrement en retard ou  bondés ;
  • plus de motivation, d’autonomie et de responsabilité pour le travailleur ;
  • des horaires de travail plus souples et adaptés à cette nouvelle organisation du travail ;
  • plus de temps à partager en famille.

Parallèlement à ces avantages, le télétravail structurel et régulier (soit 1 jour/semaine minimum sur une base mensuelle) donne lieu à paiement au travailleur, par l’employeur, d’une indemnité forfaitaire exonérée de précompte professionnel et de cotisations de sécurité sociale.

Cette indemnité a pour objectif de couvrir tous les frais de bureau, à savoir les frais qu’un employeur doit engager également sur le lieu de travail pour la bonne exécution de celui-ci.

… et pour l’entreprise

Les bénéfices retirés du télétravail ne sont pas négligeables non plus pour l’entreprise. On peut citer, à titre d’exemples :

  • l’augmentation de la motivation des travailleurs et, par conséquent, de leur efficacité et de leur productivité ;
  • la diminution des frais généraux et des dépenses ;
  • l’amélioration de l’image de l’entreprise ;
  • l’augmentation de la compétitivité de l’entreprise ;
  • la réduction des conflits ;
  • la diminution des retards et des absences ;
  • l’accessibilité des fonctions à des personnes porteuses de handicap.

Confiance partagée

Pour beaucoup d’entreprises, proposer du télétravail, même quelques heures par semaine, démontre leur capacité à s’adapter au monde moderne. De la part de l’employeur, c’est une marque de respect et de confiance envers les travailleurs.

Même si le travail est effectué à distance, des solutions sont mises en place ou devraient l’être, pour encadrer le travailleur et l’aider à bien s’organiser pour atteindre les objectifs qui lui sont fixés. L’entreprise peut ainsi conserver un droit de regard sur ses collaborateurs et sur leurs prestations.

Si le contrat de travail ne prévoit pas la possibilité de télétravailler, un avenant au contrat doit être établi avant le début du télétravail, et doit préciser :

  • les jours de télétravail ou les jours et/ou heures de présence dans l’entreprise ;
  • les périodes de la journée pendant lesquelles le télétravailleur doit être joignable ;
  • une description du travail à exécuter à domicile ;
  • la manière d’effectuer le suivi journalier auprès de l’employeur;
  • etc.

Pour pouvoir télétravailler, l’employeur doit mettre à la disposition du travailleur le matériel  nécessaire (principalement informatique).

Le travailleur, quant à lui, a l’obligation de :

  • utiliser le matériel en « personne prudente et raisonnable » et en faire un usage privé conformément aux règles établies par l’entreprise ;
  • prévenir immédiatement l’employeur en cas de dysfonctionnement ou de panne du matériel mis à sa disposition ;
  • autoriser l’accès à son domicile à l’employeur ou à l’informaticien chargé de procéder aux réparations nécessaires du matériel dysfonctionnant ;
  • réintégrer temporairement son lieu de travail habituel pour effectuer ses prestations en cas de perturbations techniques.

Qualités exigées d’un bon télétravailleur

Le télétravailleur doit apprendre à s’organiser, à s’autodiscipliner et à travailler autant mais différemment, tout en restant transparent vis-à-vis de l’entreprise. Il doit savoir s’adapter et développer certaines qualités comme :

  • avoir le sens de l’organisation ;
  • être autonome ;
  • savoir distinguer temps de travail et vie privée ;
  • savoir éviter les distractions et ne pas se laisser déconcentrer.

Et l’avenir du télétravail ?

Même s’il a été providentiel lors de la pandémie du coronavirus et du confinement rendu obligatoire pour éviter les contaminations, une entreprise sur trois souhaiterait aujourd’hui réduire le télétravail structurel et privilégier davantage le retour sur le lieu de travail.

Les avis divergent à propos de l’avenir du télétravail.

Les trois quarts des travailleurs semblent vouloir augmenter leur nombre de jours de télétravail.

A contrario, un tiers des entreprises aspirent à les réduire. Ce souhait est particulièrement vrai pour les PME et les petites entreprises.

Enfin, plus de 50 % des travailleurs et employeurs considèrent que l’équilibre qu’ils ont trouvé entre télétravail et travail au bureau leur convient parfaitement.

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