Le droit à l’image est un droit qui se retrouve partout, surtout actuellement avec les réseaux sociaux, Internet, la télévision, etc. Cependant, il ne faut pas oublier que l’utilisation de l’image d’une personne est fortement réglementée et nécessite dans un grand nombre de cas l’autorisation de cette personne.
Qu’est-ce que le droit à l’image ?
Le droit à l’image découle de la législation sur la protection de la vie privée. Elle vise à demander l’autorisation de fixer, exposer, communiquer ou reproduire l’image d’une personne.
Évidemment, pour que cette législation soit d’application, il faut que sur cette image, la personne soit suffisamment identifiable grâce à son visage, ses vêtements, etc.
Quelle est la durée de ce droit ?
Ce droit à l’image dure toute la vie d’une personne ainsi que 20 ans après le décès de cette même personne. Ensuite, après son décès, les héritiers prennent le relai pour faire prévaloir les droits à l’image du défunt.
Comment est donnée l’autorisation de la personne ?
1. Principes de base
L’autorisation se donne obligatoirement par écrit ou oralement. Attention, en termes de preuve, l’écrit est un bon atout.
L’autorisation peut également être donnée de manière tacite. Il faut garder en tête que dans le cas d’une autorisation tacite, il ne doit faire aucun doute que la personne a donné son accord de prendre, exposer et reproduire son image.
2. Exception du mineur d’âge
Pour les mineurs d’âge, la règle est un peu différente. En effet, lorsque l’image concerne un mineur, la formalité d’autorisation se renforce. L’autorisation des parents ou du tuteur légal est obligatoire.
Dans certaines situations, une autorisation du mineur peut être nécessaire en plus de celle de ses parents ou tuteur, pour autant qu’il ait une capacité de discernement.
3. Exception de la présomption
Il existe une autre exception à ce principe de base. Certaines personnes dites « publiques » telles que les ministres, chanteurs, sportifs, ou encore artistes sont, quant à elles, présumées d’avoir donné leur autorisation pour l’utilisation de leur image.
Attention : cette présomption ne vaut que dans l’exercice de leur fonction. Par conséquent, une image relevant de la vie privée et donc en dehors des fonctions de cette personnalité publique, nécessitera son autorisation afin de fixer, exposer, communiquer ou reproduire l’image.
4. Exception de l’information
Il n’est également pas nécessaire de demander le consentement d’une personne si son image est prise, exposée, communiquée et reproduite dans le seul but d’informer.
Conclusion
Soyez vigilant lorsque vous utilisez l’image d’une personne !
Vous avez des doutes ou d’autres questions sur l’image de marque ? Les Juristes 3.0 de Légal PME sont là pour vous accompagner et vous conseiller.
Je prends contact !Je prends contact !
Et pour être tenu au courant des actualités transmises par Légal PME, inscrivez-vous à la newsletter : un condensé bimensuel d’articles pratiques à destination des entreprises !
Je m'inscris !Je m'inscris !
→ Articles similaires de Légal PME :
- Utilisation d’une œuvre protégée
- Comment enregistrer une marque à différents niveaux et à quelles conditions ?
- L’employeur peut-il utiliser les œuvres réalisées par ses travailleurs à sa guise ?
- Droits d’auteur, trois conditions pour être protégé
- De quels droits dispose un auteur sur son œuvre ?
- 5 règles d’or à respecter sur la cession des droits d’auteur
- Optimiser la rémunération de vos travailleurs : mythe ou réalité ?
- Avantages non récurrents liés aux résultats
- Un travailleur concurrence son employeur : quels sont les moyens d’action ?